à propos
Bio
Sarah Booth a grandi à Rimouski et vit à Québec depuis 2011. Elle a accompli un baccalauréat en Arts visuels et médiatiques à l’Université du Québec à Montréal, puis un microprogramme Création de livres d’artiste et une Maîtrise en Arts visuels avec mémoire à l’Université Laval (Québec).
Démarche
« J’explore par le dessin et l’installation, extérieure et intérieure, l’articulation entre la représentation du corps et l’espace urbain. En m’inspirant de la façon dont les citadins bougent dans la ville, avec leur rythme, leur posture, l’expression que chacun dégage, je propose une expérience de mouvement et de fluidité dans un environnement de béton et de brique. Le dessin est exploité sous plusieurs formes et plus précisément en gravure sur bois de grands formats et sous forme de projection vidéo de dessin d’animation. Je développe la figure autour de l’abandon du corps, du laisser-aller et du mouvement. Le thème de l’abandon se déploie par les matériaux utilisés, par mes méthodes de travail, par le sujet même jusqu’à la façon dont j’installe les œuvres présentées suspendues, plates, courbées ou pliées.
Si le support de papier est travaillé telle une peau, c’est dans l’esprit de la peau qui recouvre, emprisonne et défini le contour des êtres humains. Paroi, elle est la limite entre le corps et l’espace. Écorce, elle est le lieu du passage du temps qui la sculpte. Empreinte, elle conserve la mémoire, la trace de la vie. Sensible, elle permet de connaitre le monde autrement, par le contact et par le toucher. D’où l’usage du papier laissé libre qui ouvre notre vision face à ce qui est malléable ou non. Qui plus est, il entraîne l’idée de temporalité, car il est fragile et éphémère comme l’humain, en particulier lorsqu’il est confronté à son passage ou à son installation dans la ville.»
“Tout est fluide. C'est notre courte existence qui fait que nous appellons dur ou mou.”